La Poule de Marans
Histoire
Hier …
La race porte le nom de la ville portuaire de Marans en Charente-Maritime où les marins des navires marchands étrangers revendaient des coqs combattants asiatiques. Le croisement de cette population, avec des poules de souche locale, permit l’apparition de la volaille appelée « Marans ».
Par une sélection traditionnelle dite « sélection du panier », les femmes dans les fermes mirent à couver peu à peu les œufs les plus gros, les plus roux et les plus solides laissant ainsi apparaître la couleur extra-rouge et le caractère inégalable de « conservation de l’œuf » grâce à l’épaisseur importante de la coquille.
… et aujourd’hui
Avec l’entre-deux guerres et le productivisme des élevages de poules qui se créaient, la poule de Marans connut un déclin. Heureusement, à partir des années 90, le nombre d’éleveurs augmenta et permit la conservation des caractéristiques qui font aujourd’hui la réputation de la Marans. En 2018, l’association de sauvegarde est composée de 600 membres et 25 000 poules.
Élevage et utilisation
Élevées principalement pour la ponte des gros œufs roux. Facile à élever à plein air, sa rusticité lui permet de s’adapter facilement. La poule de Marans est aussi reconnue en France et à l’étranger, elle est alors souvent présentée en concours.